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Le bac acier n’est pas un bac en acier, mais une tôle d’acier nervurée que l’on peut adapter à la longueur d’un toit. Si on l’utilise autant aujourd’hui, c’est parce que son poids est très léger (ce qui est parfait pour les charpentes légères), il est très solide, dispose d’une bonne étanchéité et sa pose n’est pas bien compliquée. Toutefois, pour que cette dernière se passe bien, il est nécessaire d’effectuer le calcul des pentes. Comment s’y prendre pour ne pas se tromper ?

Un calcul qui dépend de la région géographique

Disons-le tout de suite : s’il est vrai que le bac acier est connu pour son adéquation aux pentes très faibles (de 5 à 7%), il faut que cela respecte certaines conditions. En France, on détermine trois zones différentes (zone 1, zone 2 et zone 3) en fonction de la distance de l’habitat par rapport aux côtes, mais aussi de son nombre de mètres au-dessus du niveau de la mer. Ainsi pour être en zone 1, il faut que vous soyez situé à plus de 40 kilomètres des côtes et moins de 200 mètres au-dessus du niveau de la mer.

Dans tous les cas, une pente d’environ 10% est recommandée dans la plupart des régions pour simplifier.

Un calcul qui prend en compte la longueur de la toiture

Imaginons une toiture avec une hauteur de 1 mètre et une longueur de 3 mètres. Dans ce cas-là, la peinte est d’environ 33%, car un divisé par trois donne 0,33. Ainsi, le calcul est plutôt simple puisqu’il suffit de diviser la hauteur de la toiture (depuis la gouttière jusqu’au point le plus haut) par sa longueur (depuis le bord extérieur). C’est pourquoi on donne un résultat en pourcentage étant donné qu’il s’agit d’une proportion. Vous comprendrez alors que plus le pourcentage est élevé, plus la pente est raide.

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