Certification reçue pour un bâtiment industriel

Les labels et certifications abondent dans la construction de bâtiments. Ils permettent de mettre en avant un certain niveau de qualité, mais encore faut-il savoir dans quelle mesure ! De même, il est important de faire la distinction entre ces deux notions pour éviter de mauvaises surprises. Vu que, l’achat ou la construction d’un immeuble de bureaux ou industriel nécessite le respect de normes strictes, découvrez dans cet article les différences entre label et certification.

La réglementation : la base de la qualité d’un immobilier industriel

Avant toutes choses, il est très important de rappeler que dans tous les cas, la construction d’immobiliers industriels est soumise à une réglementation stricte. Ces réglementations légales permettent de s’assurer que les projets de construction respectent l’environnement tout en assurant le confort et la sécurité de leurs résidents. À titre d’exemple, la réglementation thermique RT 2012 remplacée par RE2020 fixe des objectifs de performance énergétique aux artisans, constructeurs et aménageurs pour réduire la consommation des bâtiments et la production de gaz à effet de serre.

Que faut-il savoir sur les certifications de bâtiment ?

Par rapport à la réglementation, la certification sert à garantir une meilleure qualité des bâtiments industriels. Aménageurs, constructeurs, professionnels de la rénovation ou syndics peuvent demander la certification dans le but de faire valoir la qualité de construction, de rénovation ou d’exploitation du bâtiment.

Les professionnels s’attellent à suivre un cahier des charges appelé « référentiel », qui détaille les mesures à prendre pour obtenir des résultats de conformité. Au fur et à mesure de l’avancement des travaux, un organisme certificateur indépendant et impartial (agréé par le COFRAC) vérifie de nombreux référentiels. Ces contrôles servent à vérifier la conformité aux exigences de certification. Elle représente donc non seulement un véritable signe de qualité, mais également un atout intéressant lors de la revente. Avantageuse pour les acheteurs, la certification n’apportera pas de frais supplémentaires. Les frais sont à la charge des professionnels.

Label : de quoi est-il question ?

Les labels sont délivrés par des organisations et ces organisations définissent elles-mêmes leurs référentiels de qualité. Leur attribution n’est, en aucun cas, réglementée par la loi.

L’obtention d’un label garantit la qualité dans des domaines précis : matériaux, performance énergétique, etc. Le niveau de performance fixé par le label est supérieur à la réglementation. Il offre plus de performance en termes de qualité environnementale, énergétique et de qualité de vie.

En somme, la labellisation est un processus assuré volontairement par des professionnels afin de proposer des locaux industriels performants plus respectueux de l’environnement. Par conséquent, il s’avère crucial de se renseigner sur la fiabilité des différents labels existants.

Quels sont les certifications et les labels dans l’immobilier d’entreprise ?

Il existe plusieurs certifications et labels dans l’immobilier qui permettent d’assurer le confort et le bien-être des résidents.

Les certifications

  • Certification Haute Qualité Environnementale (HQE)

Il s’agit d’une certification française permettant d’identifier les bâtiments qui limitent l’impact sur l’environnement et garantissent un environnement sain et confortable pour les utilisateurs. Ces exigences sont répertoriées en 14 objectifs, répartis en quatre séries : objectifs de construction écologique, de gestion écologique, de confort et de santé. Il existe également une certification HQE rénovation pour les bâtiments existants.

  • Habitat et environnement (H & E)

La certification de gestion environnementale opérationnelle délivrée par Cerqual couvre sept thématiques : chantiers, énergie, choix des matériaux, eau, confort/santé. Elle peut intégrer les labels à haute efficacité énergétique (HPE) et à très haute efficacité énergétique (THPE).

  • La certification BREEAM

La certification BREEAM (Building Research Establishment Environnemental Assessment) est l’une des certifications les plus complètes en Europe. Elle fournit des référentiels d’évaluation pour chaque type d’actifs immobiliers (écoles, hôpitaux, bureaux, centres commerciaux, locaux d’activités, etc.). Cette certification est une référence pour les bâtiments durables et est devenue une méthode d’évaluation pratique utilisée à l’international pour décrire la performance environnementale des bâtiments.

  • La certification LEED

La certification LEED (Leadership in Energy and Environnental Design) est une certification environnementale la plus exigeante et répandue en Europe. Elle préconise une approche globale, divisant les bâtiments en quatre catégories (certifiés, argent, or ou platine) pour des résidences durables, écologiques et saines. Les critères d’évaluation comprennent : l’efficacité énergétique, l’efficacité du chauffage, l’efficacité de la gestion de l’eau, l’utilisation de matériaux d’origine locale et la réutilisation des matériaux excédentaires.

Les labels

  • Label Bâtiment Basse Consommation (BBC)

Depuis 2013, le label d’état a été remplacé par les labels suivants :

Haute Efficacité Energétique (HPE) et Très Haute Efficacité Energétique (THPE) : Il s’agit d’un ensemble de labels nationaux qui prouvent que le bâtiment est conforme à un niveau de performance supérieur à la réglementation traditionnelle.

  • Label Effinergie+

Ses caractéristiques comprennent 5 éléments : les performances d’isolation thermique des parois vitrées et opaques, l’étanchéité à l’air de l’enveloppe du bâtiment, la ventilation mécanique contrôlée optimisée, les performances des équipements de chauffage et l’introduction des énergies renouvelables. Le label porte sur 1 million de mètres carrés d’immobilier commercial neuf. Le label Effinergie Rénovation s’applique aux bâtiments existants.

  • Label biodivercity

Le label du conseil Internationale de la Biodiversité et de l’Immobilier (Cibi) a été lancé fin 2013 pour évaluer et démontrer les performances écologiques des bâtiments (valoriser la biodiversité des îles implantées). Il s’organise autour de quatre axes principaux : les engagements, les projets, le potentiel écologique de la parcelle, les services rendus et les équipements.

En somme, il faut retenir que le label garantit un niveau de qualité supérieure selon les spécifications données. De plus, notez que cela peut provenir d’un organisme public ou privé. Par conséquent, nous devons prêter attention au sérieux et à la fiabilité de cette institution. La certification quant à elle est un processus précis, avec la loi comme cadre, pour des produits, des services ou des entreprises. Elle est délivrée par un organisme de certification indépendant agréé.

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